L’utilisation (combustion) du biogaz émet du CO2, gaz à effet de serre. Toutefois, ce CO2 avait été capté dans l’atmosphère par la production de la matière organique (photosynthèse en général). Le CO2 qui est émis avait donc été préalablement capté. La valorisation du biogaz s’inscrit ainsi dans un cycle court du carbone, et a un effet neutre sur les gaz à effet de serre de l’atmosphère. C’est donc bien une énergie « renouvelable ».
A l’opposé, la combustion des énergies fossiles (fioul, gaz ou charbon) émet dans l’atmosphère du CO2 qui était stocké par la planète depuis des millions d’années. C’est de « relâcher » ce CO2 soudainement qui provoque un déséquilibre dans l’atmosphère, responsable de l’effet de serre et du bouleversement climatique.
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Une culture intermédiaire est semée entre deux cultures principales.
Est dite « culture principale » toute culture destinée à être cultivée jusqu’à maturité pour être consommée comme aliment par les consommateurs ou par les animaux d’élevage.
Entre deux récoltes annuelles de cultures principales, des cultures dites « intermédiaires » peuvent être cultivées pour des raisons agro-environnementales (piéger les nitrates, préserver la matière organique des terres ou lutter contre l’érosion des sols).
Les cultures intermédiaires peuvent ensuite être valorisées en énergie, on parle alors de Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique (CIVE). Elles n’entrent pas en concurrence avec les cultures principales à vocation alimentaire. Leur valorisation énergétique maintient leur fonction initiale grâce au retour au sol du digestat/amendement organique.